Canton de Ballon

Ballon

Paroisse de Saint Georges

L’an 1671, le 4e jour de février est décédé et le 5e jour du même mois fut inhumé dans l’église, Me René Cailleau, bailli de cette ville de Ballon

En 1692, les vignes avaient gelé, le vin de cette année était du grince-dents, et encore il en était fort peu, en sorte que le vin vieux de 1691 valut jusqu’à 150 livres au commencement de 1693, sur la fin de l’année 250 livres la pipe, et encore on n’en trouvait pas pour son argent. On l’a vendu au cabaret jusqu’à 18 sous la pinte, mesure de Ballon. Les pommes à faire le cidre coûtaient 12 livres la pipe, prises sur le lieu ou on les achetait. Le bon cidre coûtait 5 sous la pinte. Le blé valait 4 livres 10 sous le boisseau ; le bon, 100 sous à cette mesure, et, avec tout cela, nous eûmes une garnison de cinquante dragons

En 1694, le vin diminua de prix ; néamons, il vallait encore 100 livres la pipe ; le vin de Château du Loir, 40 écus. Mais le blé fort cher, et on peut dire que c’était la chère anné. Le blé coûtait 9 livres jusqu’à 10, le boisseau ; l’orge 7 livres, jusqu’à 8, et encore le blé était plein d’ivraie et autre méchant grain qui causa de grandes maladies et mortalités pendant l’été et l’automne. Le beurre valait 6 sous la livre, les œufs, 4 sols la douzaine et coûtaient jusqu’à 8 sols ; la viande 2 sols et 6 deniers la livre, mais bien maigre ; la volaille très chère et rare, à cause du grand nombre de malades, point de marée, avec cela un garnison de cavalerie Le jour de la feste de Saint Jean Baptiste, sur les quatre heures du soir, il fît un orage si furieux et tomba de si grosse grêle, qu’elle était communément comme de grosses noix, et il y en avait, et j’en ai ramassé de grosses comme des œufs, qui ruina plusieurs paroisses voisines, rompît le bois des vignes. C’était, enfin une désolation de voir la campagne. Plaise à Dieu préserver la postérité de semblable accident

4 janvier 1697, sépulture de Michel Chassevant, sieur de La Billardière, âgé de quatre vingtsans

Le 29 d’août 1705, à trois heures après midi, le feu prit à la Croix Verte par l’imprudence de certains chaudronniers, lequel brûla et consuma environ cinquante maisons de la ville de Ballon, entre l’hôpital et une bibliothèque estimée à 4.000 livres, les halles, une partie de l’église. Moi, curé soussigné, pris le Saint Sacement, le portai par la Grande Rue de ladite ville, et fus obligé de m’en revenir par la rue qu’on appelle la rue Puet, le feu s’étant déjà étendu à l’embouchure de la rue Neaulle, et m’en revins par travers les jardins au presbytère. La perte des bâtiments fut estimée à 400.000 livres, et la perte des effets à 60.000 livres

L’an 1733, le 17 juin, bénédiction de la première cloche de Ballon, nommée Georges Joseph,, par M Charles Athur, marquis de Vassé, et par noble dame dame Bénigne Thérèse de Beringhen de Vassé, sa mère, représentés par M Gabriel Lemere, son procureur fiscal à Ballon, et par Françoise Marguerite du Chesnay, épuse de M Denis Poisson, procureur fiscal

10 février 1744-mariage de M Pierre Dominique Thébaudin, sieur de Bordigné, conseiller du Roi et son procureur au siège de la police de la sénéchaussée du Mans, et de demoiselle Louise Françoise Poisson, fille de Me Denis Poisson, avocat au Parlement, conseiller du Roi, président au siège du grenier à sel de cette ville de Ballon et bailli d’icelle, et de dame Françoise Marguerite Chevalier du Chesnay

2 mars 1750-Inhumation de Me Guillaume Charles Anfray, licencié ès lois, juge civil et criminel dudir Ballon et autres lieux, conseiller du Roi et bailli de Ballon au grenier à sel

27 avril 1759-Mariage de Me René François Jarry des Loges, garde du corps de S M. , fils de défunt René Jarry des Loges et de dame Françoise de Lonlay, et de demoiselle Marie Anne des Aulnois, fille de Me René Joseph des Aulnois, en son vivant élu en l’election de Mayenne et sénéchal de Bourgnouvel, et de dame Marie Madeleine Briand

23 octobre 1766-Nous, prêtre, curé de Saint Georges de la ville de Ballon, avons fait la bénédiction de la première cloche pesant 449 livres, laquelle a été nommée Anne Louise Françoise, par messire Louis Hilaire de Bouchet, comte de Sourches, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, seigneur de Ballon et autres lieux, et par noble dame Anne Renée de Thieslin, épouse de messire de Thieslin, seigneur de Lorière et autres lieux. Ladite bénédiction a été faite en présence de Me Jeann Hatton,bailli de cette ville, de Me Julien Rocquain, procureur fiscal à ce siège et plusieurs autres témoins qui ont signé avec nous

1767-Cette année, le vin de Ballon, de la récolte de 1767, valait 100 francs la pipe, et les pommes étaient si rares, qu’elles valaient jusqu’à 20 fr, la pipe, et il n’y en avait pas pour tout le monde. La récolte du vin d’après, de 1768, il ne fut presque point de vin, et on ne savait quel prix le faire ; il en fut une si grande disette, que le vin vieux valait jusqu’à 400 francs la pipe et 350 livres le commun. Il fut heureusement beaucoup de pommes et de poires ; mais à cause de la disette du vin, ils vendaient encore la pipe de de pommes 12 livres le fréquin neuf et 10 francs les autres fruits. Dans cette année 1768, tous les foins furent perdus sur la rivière. Ceux qui fauchèrent de bonne heure furent obligés de l’abandonner, et les plus prudents le firent faucher qu’au mois d'avril 1769 et furent obligés de le faire bruler. Il tomba de l’eau depuis la Fête Dieu 68, jusqu’à la fin mars, et même en avril 1769.Les prés furent couverts d’eau presque pendant tout ce temps. On vendait le vin nouveau de Tours 220 livres, et encore pas trop bon. Signé : Paulmier, curé de Ballon

19 février 1769-Par nous, curé soussigné, a été baptisé Louis François, né du légitime maraige de Pierre Coutard, marchand, et de Françoise Ribémont. Le parrain a été Louis Huard, cousin germain de l’enfant, et la marraine Jeanne Hourdel, fille,tous de cette paroisse. Signé : Hourdel ; Huard ; Paulmier, curé de Ballon

24 juillet 1789-, par nous, curé soussigné, ont été inhumés dans le cimetière de cette paroisse, en vertu de l’ordonnace du sieur Manguin, avocat au siège de cette ville, faisant pour l’absence et vacance de l’ancien avocat et de l’office de bailli, les corps de des sieurs Charles Pierre Cureau et Balthasar Michel de Montesson, ancien officier militaire, son gendre, décédés d’hier en cette paroisse.

Paroisse de Saint Mars de Ballon

1er juin 1716-Baptême de Renée Geneviève, fille de M Gervais Le Vavasseur, écuyer, sieur de Pontigny, et de dame Marie Jeanne Geneviève Tanquerel, son épouse. Parrain, M René Tanquerel, conseiller du Roi, procureur général du duché et pairie de Mayenne ; marraine, dame Marie Renée Le Vavasseur, épouse de messire Pierre Le Gallois, officier de Son Altesse Madame

5 novembre 1723-Baptême de Anne, fille de François Brière et de Anne Lecomte. Parrain, vénérable et discret M Laurent Hardy, curé de Saint Mars ; marraine, dame Charlotte Renée de Baigneux de Montigny, épouse de messire Etienne de Guibert, écuyer, conseiller du Roi, lieutenant civil et criminel au siège présidial du Mans

28 octobre 1729-Baptême d’Etiennette Jeanne Anne, fille de Jérôme Jousselin et de Anne Voisin. Parrain, messire Etienne de Guibert, sieur de La Chabossière, conseiller du Roi au siège présidial de l’Election du Mans ; marraine, dame Jeanne Robidas de La Chesnais, épouse de M François Duponceau, aussi conseiller du Roi audit siège du Mans

23 avril 1760- Bénédiction de la grosse cloche de Saint Mars, nommée Alexandrine, par messire Etienne de Guibert,écuyer, seigneur de La Chabossière, Montigny et autres lieux, et par dame Alexandrine de Savary de Brèves, épouse de haut et puissant seigneur messire François Philibert de Briqueville, brigadier des armées du Roi, enseigne des gardes du corps de Sa Majesté, gouverneur des villes et château de La Flèche, baron d’Avrigny, seigneur de Souligné, Courceboeufs, Chaufour et autres lieux

1er août 1779-Bénédiction de la seconde cloche de Saint Mars, nommée Louise Françoise Etienne, par haut et puissant seigneur messire Etienne de Guibert, chevalier, seigneur de La Chabossière, Montigny et autres lieux, et par haute et puissante dame Louise Françoise Le Vayer, comtesse de Sourches, dame du marquisat de Ballon, de La Davière et autres lieux

Beaufay

Le 28 septembre 1637 fut baptisé Bernard, fils de Picard de Thieslin, seigneur de La Courbe et de demoiselle Marguerite de Corouar.Parrain, messire Bernard de Chambes, comte de Montsoreau ; marraine, dame Marie Boyvin, femme de Me Julien Durand, conseiller du Roi

Le lundi 29 septembre 1650, Mgr Philibert Emmanuel, évêque du Mans, faisant sa visite épiscopale dans le doyenné de Ballon, s'est transporté en cette église de Beaufay, dont est curé Me Denis Touchet, doyen rural de Ballon, pour y faire sa visite auguste. Il a convoqué les curés de Courcemont, de Sables et de Jauzé, avec leurs paroissiens, pour y rendre leur obéissance et recevoir le saint Sacrement de Confirmation

Le 7e jour de juin 1670, le sacrement de mariage a été administré par moi René Tobis, prètre, curé dudit Beaufay à Jacques de Velard, seigneur de Saint Hilaire du Pigeon et autres lieux, pays du Perche,et à demoiselle Gabrielle de Thieslin, fille de Pierre de Thieslin, seigneur de La Courbe

15 avril 1678-Baptême de Jacques, fils de Charles de Thieslin et de dame Thérèse Vivide. Parrain, Jacques de Thieslin, seigneur de la paroisse de Marolles ; marraine, dame Anne Legay, épouse de Jacques Louis de Thieslin

L’an 1692,le troisième jour de juillet, en exécution de la commission de Mgr l’illustrissime et révérendissime évêque du Mans, adressée à nous, Pierre Gilles prêtre, docteur de la faculté de Paris, curé de Saint Benoit de la ville du Mans, nous sommes transporté processionnellement de la paroisse de Beaufay, accomagné de M Pierre Moriceau,, curé, prêtre, paroissien d’icelle, en l’église de N D de Torcé, ou le sieur Volteau, curé de ladite paroisse avec les prêtres d’icelle, nous ont représenté une châsse de bois doré, propre et décente, du don dudit sieur Moriceau, de la quelle nous avons fait la bénédiction, et avons déposé dans ladite châsse une boite close et fermée d’un cuir rouge, ou sont les saintes reliques des saints martyrs Protais, Eugène, Abonde et Marcel, et à linstant le sieur Moriceau a célébré une grand’messe en l’honneur des saints martyrs ; après l’évangile, nous avons prêché sur l’honneur de ses saintes reliques. La messe finie nous sommes partis processionnellement,les saintes reliques posées portées sous un dais. Arrivé à Beaufay, ledit sieur curé de Torcé a célébré une grand’messe ; le soir, après vêpres, un vénérable religieux capucin a prêché au sujet des saintes reliques, et les huit jours suivants il y a eu tous les jours procession, grand’messe, prédication, salut avec la bénédiction, après quoi, curé, clergé et paroissiens, pour marquer de leur joie, ont fait un feu que nous sommes allés allumer en présence d’un concours infini du peuple

29 mai 1698-Mariage de Charles de Baigneux, écuyer, sieur de Montigny, fils de Jean de Baigneux, écuyer, seigneur de Saint Mars de Locquenay, et de dame Marie Pinard, avec demoiselle Renée Louise DeThieslin, fille de Charles de Thieslin, écuyer, seigneur de Courteilles, Le Plessis, Beaufay et autres lieux, et de défunte dame Renée Louise Le Sirier. Témoins : dame Marie Madeleine de Baigneux , veuve de Barles, sieur de La Valette, avocat, Henri et René de Thieslin, écuyer, messsire Emmanuel Le Sirier, sieur de Boisquirant, pays du Perche

Le jeudi troisième jour d’octobre 1701, l’illustrissime et révérendissime Louis de La Vergne Monthenard de Tressan, évêque du Mans, faisant la visite épiscopale dans le doyenné de Ballon, s’est transporté en cette église, accomapgné de Mgr l’éveque d’Oseri, en Irlande. Il avait convoqué les curés et habitants des paroisses de Courcemont, Sables, Jouzé, Mézières, Saint Aignan et Saint Rémy des Bois pour y rendre leur obéissance, auxquels habitants il a fait conférer le saint sacrement de confirmation par Mgr l’évêque d’Oseri, et tous les habitants de Beaufay mis sous les armes pour aller recevoir Mgr, et les officiers ont fait une harangue par messire Pierre René de Tieslin, capitaine

18 août 1705, messire Henri de Thieslin, chevalier seigneur de Courteilles, a épouse demoiselle Eléonore Elisabeth de Mélan. Ledit seigneur de Courteilles, assisté de messire Charles de Thieslin, chevalier, son père, de messire Henri Emmanuel Le Sirier, chevalier, seigneur de Londrec, de Charles de Baigneux, seigneur de Montigny, de messire Jean François de La Rivière, écuyer du Roi, lieutenant de la police de la ville du Mans, jige prévôt civil

Ce trentième unième jour de juillet 1727, nous Julien Desportes, curé d Beaufay, avons fait la bénédiction de la grosse cloche de l’église paroissiale dudit Beaufay, sous le nom et l’invocation de Saint Martin. Lequel nous a été donné par messire Jacques Charles de Thieslin de Lorière et par honorable dame Jeanne Renée Thomas, épouse de Me Jacques Amellon de SaintCher, parrain et marraine

14 janvier 1737-Le corps de de Jean de Viellemaison, chevalier, seigneur et vicomte de Saponay, âgé de quatre-vingt-cinq ans, a été inhumé dans la nef de l’église, du côté droit

Le 14 août 1750-Jacques Pierre Tachan, chirurgien, et Marie Madeleine Simon, veuve de François Le Masson, sieur de La Quinte, fille de Me Julien Simon, notaire royal et procureur fiscal au siège de Saint Aignan, ont été conjoints en liensacré du mariage par Me Rouillon, prêtre, principal du collège de Bonnétable

Le 6 juin 1753, nous Pierre Olivier, prêtre, curé de Briosne, avons fait la bénédiction de la grosse cloche, du poids de 1.005 livres, de l’église paroissiale de Beaufay, sous le nom et l’invocation de sainte Anne, donné par M François Guyonneau, lieutenant particulier, assesseur civil et criminel en la sénéchaussée du Mans, et par Anne Renée de Thieslin, veuve de Jacques Charles de Thieslin,dame de moyenne, haute justice du Plessis, Courteilles, en présence de noble Jacques Amellon, sieur de la chatellenie de Saint Cher, de sieur Guillaume Busson, receveur de la baronnie de Bonnétable

Le 8 juin 1759, a été inhumé le corps de Jacques Amellon, seigneur de la chatellenie de Saint Cher, âgé de 77 ans, en présence de Jacques et Henri Amellon de Saint Cher, ses enfants, et de Jean Baptiste Marie Amellon, curé de Courcemont

Le 28 avril 1759, maître Julien Desportes, bachelier en théologie de la faculté d’Angers, curé de cette paroisse et doyen de Ballon, a célébré une messe solennelle ou tous les habitants l’ont accompagné sous les armes pour la cinquantième année de possession de la cure de Beaufay. À l’issue des Vêpres, on a chanté un Te Deum ; les habitants l’ont conduit à la principale place du bourg ou il a allumé un feu de joie

12 avril 1759, a été inhumé par André François Jérôme Menjot, prêtre, curé, doyen de Bonnétable, le corps de Me Julien Desportes, curé de cette paroisse, doyen rural de Ballon

Le 11 septembre 1766, nous messire Louis Augustin de L’Orgerie, curé de cette paroisse, avons fait la bénédiction de la petite cloche de cette église, sous le nom et l’invocation de Saint Louis, par nous donné ; en présence des deux vicaires et de Me Etienne Caigné, notaire royal

Le 9 octobre 1776-Je soussigné, l’abbé de Becdelièvre, vicaire général de Saint Brieuc, du consentement de M le curé de Beaufay, ai donné la bénédiction nuptiale à messire Jacques de Tilly, chevalier, seigneur de La Tournerie, conseiller du Roi et Monsieur, sénéchal d’épée de la sénéchaussée, fils de défunt messire Pierre de Tilly, chevalier, seigneurDu Ménil, et de noble dame Renée de Guérou, et à demoiselle Jeanne Antoinette Jacquine Amellon de Saint Cher, fille de messire Jacques Amellon de Saint Cher, écuyer, seigneur de la terre et chatellenie de Saint Cher, conseiller du Roi, et de noble dame Charlotte Desdeniaux

Courcemont

14 mai 1673-Baptême de Pierre, fols de messire Pierre François de Tahureau, chevalier,seigneur de La Chevalerie et du Chesnay et de dame Marie de Guibert, son épouse Le parrain,Etienne de Guibert, écuyer, conseiller du Roi, lieutenant général civil et criminel en l’Election du Mans ; la marraine, Radegonde Françoise d’Ausbourg, épouse demessire François de Pierre, chevalier, seigneur d’Angerville. Ont signé : de Tahureau ; R F d’Ausbourg ; de Guibert ; M Fillion

3 octobre 1679-Baptême de Jean François, fils d’honorable Jean Boyvin, sieur de La Varenne, et de Marie Barbier, son épouse

4 janvier 1683, fut baptisé Mathurin, fils d’honorable Mathurin Bruneau, sieur de Chamblanc et de demoiselle Anne Leblay Des Brosses, ses père et mère. Parrain, honorable Me Guillaume Lesassier, notaire à Terrehault ; marraine, Marie Thuaudière, femme de Julien de Lestang, chirurgien

29 septembre 1683-Baptême de François Etienne, fils de messire Pierre François de Tahureau et de dame Marie de Guibert, son épouse

12 avril 1687-Baptême de Pierre, fils de Pierre Lochet, notaire royal et de Marguerite Choppelin. Parrain, M Louis Dugast, prêtre, curé de Courcemont ; marraine, mademoiselle Marie Lebarbier

24 septembre 1702 - Baptême de Marie Françoise de Tahureau, fille de messire Pierre de Tahureau, écuyer, conseiller du Roi, lieutenant particulier en la Sénéchaussée et siège présidial du Mans, et d’honorable dame Marie Françoise Hoyau Le parrain, Honorat Hoyau, conseiller du Roi, président au grand conseil du Mans, secrétaire ordinaire de feue Reine ; marraine, dame Marie de Guibert

Le 9 mai 1704, fut inhumé dans l’église de céans le corps de noble dame Marie de Guibert, épouse de messire Pierre de Tahureau,, seigneur de La Chevallerie, âgée de 56 ans, en présence de messieurs ses parents

Le 29 septembre 1707-Fut inhumé dans le chœur de l’église de céans le corps de défunte mademoiselle de La Cesnerie âgée de 14 ans ou environ, fille de messire de Pierre Guy Le Bel, chevalier, seigneur de La Villière, et de madame Charlotte de Thieslin, aussi dame de La Cesnerie

12 février 1708-Inhumation dans l’église de céans du corps de défunt messire Pierre François de Tahureau, âgé de 58 ans

En cette année 1708, la grange dîmeresse du presbitaire de Courcemont a été abattue par un vent impétueux nommé haragan(sic), qui vient du costé du soleil couchant, et après avoir abattu la grange de la mestairie de Reveillon et six arbres pommiers du bas de mon grand champ, dépendant du temporel de ma cure, il se jetta sur ma grange et, après avoir enlevé les bardeaux en l’air, il entra dedans avec impétuosité et la renversa de fond en comble. Cecy arriva le vigile de la feste de la Pentecôte de la présente année, ce qui me causa une grande perte pour la récolte suivante, car la grange ne fut achevée de bastir qu’en l’année suivante 1709, pendant quel temps j’ai fait tirer et charroier de la pierre et autres pièces de bois pour la mettre en sa perfection telle qu’elle est aujourd’hui, et il m’en cousta au moins la somme de six cents francs, sans la perte que je souffris dans mes bleds, et quoique j’eusse présenté requestre à M le lieutenant général au Mans et signifié au procureur syndic des habitants pour les obliger à la réedifier, cependant ils refusèrent de le faire. En foi de quoi j’ai apposé icy mon sing. Signé : Dugast

Ad perpetuam rei memoriam Sçachent tous présents et advenir qu’en cette année 1709, la gelée qui commença le sixième jour de janvier après midy, et dura deux mois fut si grande qu’elle gela l’eau des moulins, en sorte que l’on ne pouvait avoir de farine qu’avec grande peine. De plus, elle gela les bleds qui estaient en terre ; les arbres, les chesnes, les vignes et les choux des jardins. Cette disette a esté si grande pendant deux ans, que les personnes du commun ne mangeaient du pain que d’orge, de pois, d’avoine et autres menus grains. Le boisseau de bled pour semer valait douze francs, mesure de Bonnestable, et le vin pareillement valait 200 francs la pipe. Tout cela a duré deux ans. Paraphe de M Dugast

27 septembre 1714-Inhumation dans l’église de céans du corps de défunt Louis Antoine de Tahureau, chevalier, âgé de 28 ans

28 octobre 1727-Nénédiction de la grosse cloche, nommée Barhelemy, par messire Pierrede Tahureau, chevalier, seigneur de La Chevallerie, fondé de pouvoir et représentant haut et puissant seigneur messire Charles Armand de Vassé, chevalier marquis de Vassé, vidame du Mans, gouverneur du château royal du Plessis, colonel du régiment Dauphin –Dragons, seigneur fondateur de cette église, et par dame Françoise Marguerite Chevallier Du Chesnay, épouse de M Denis Poisson, bailli de Ballon, fondée de pouvoirs et représentant révérende dame Marie Thérèse de Beringhen, abbesse de Saint Julien du Pré, parrain et marraine

19 septembre 1752-Mariage de messire Charles Amable Gautier de Launay de Clefs, enseigne des vaisseaux du Roi, chevalier, seigneur de Clefs, fils de messire Jacques Gautier de Launay, chevalier, seigneur de Clefs, et de dame Madeleine de Preuilly, de saint Thomas de La Flèche,en Anjou ; et de demoiselle Catherine Thérèse Demarainberg, fille majeure de défunt messire François Demarainberg, écuyer, et de dame Denise de Coutan son épouse, demeurant à Paris, rue des Barres. M Amellon, curé de Courcemont a prié et requis messire Charles Alexandre Demarainberg de La Chottière, prêtre de l’Oratoire, résidant à Saumur dans sa maison de N D des Ardillés, oncle paternel de la demoiselle, de présent en ce lieu, de fiancer les contractants et de leur ensuite la bénédiction nuptiale

7 juin 1764-Inhumation dans le chœur de l’église, du côté gauche, du corps de haut et puissant seigneur messire François Levayer, chevalier, baron de Survilliers, conseiller du Roi en tous ses conseils et honoraire en sa Cour de Parlement de Paris, ancien maître des requêtes de l’hotel, seigneur des chatellenies de Saint Denis des Sables, La Davière, Ballon, Saint Mars, Saint Ouen, Congé, Mézières, Courcemont, Janzé, Terhault, Rouperreux, Saint Mars de Coulongé, Saint Ouen, Saint Aubin, Saint Etienne de Couvrevais, Saint Martin au Perche et autres lieux, en présence de messire René Georges de La Chaume, seigneur de Saint Corneille, cousin au sixième degré, de messire Henri de Bois Guyon, de messire François Duportail, de René Bruneau, bailli de la chatellenie des Sables

Le 22 septembre 1783, ont été mariés en la chapelle du château de La Davière, paroisse de Courcemont, par Monseigneur l’Evêque du Mans, René Roquin, âgé de 22 ans, et Anne Besnard, âgée de 22 ans, les deux parties habitant Ballon, laquelle épouse a été élue et choisie sur le témoignage des anciens et principaux habitants de la ville de Ballon, pour la louable intention de haute et puissante dame madame la comtesse de Sourches, dans son pieux établissement de La Rosière. Ont assisté audit mariage, madame la comtesse de Sourches ; M le marquis Levayer, grand sénéchal du Maine ; M de Champflé, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, et mademoiselle Levayer, son épouse ; et plusieurs autres personnes de qualité qui se sont transportées au château de La Davière et ont été témoins audit mariage, lesquels sont soussignés, fors l’époux et l’épouse et ceux qui ont déclaré ne le savoir, de ce interpellés

10 septembre 1787-Inhumation, dans le cimetière du corps de messire Jacques René de Tahureau, âgé d’environ de 87 ans, chevalier de Saint Louis, ancien colonel d’infanterie au corps roayl d’artillerie, seigneur d u Chesnay, La Chevallerie, des fiefs de Courcemont ; La Chaine, La Cordelaie et autres lieux, vivant mari de dame Madeleine de Loubes, décédé en son château du Chesnay. Ont signé : Françoise de Tahureau, de Bois Guyon, de Guibert, Guiommeau de Grandmaison, Guionneau de Pambour

Courceboeufs

Le 28e jour de novembre 1612, fut enterrée Hélène Brissard, femme de Thibault Labton, sieur des Granges, du Busson, en l’église de Courceboeufs

16 juin 1623Inhumation en l’église, du corps de Me Marin Morin, curé de Courceboeufs, à la prière et requête de Nicolas Grassin, prêtre, vicaire dudit lieu, signé : F Grassin Le second jour d’octobre, Me Nicolas Joubert, prêtre, curé de Courceboeufs, décéda au Mans chez Monsieur de La Roche Joubert, son père, et fut enterré en l’église de Saint Pavin de la cité du Mans, le 3e jour dudit mois

Le 14e jour du mois de may 1632, la grosse cloche de l’église de Courceboeufs a esté fondue dans la grange du presbitère dudit Courceboeufs par un fondeur appelé Monsieur de Bellegarde, de la maison de Monsieur le conte de Mpnsoreau ; le 16e jour dudit mois comme dessus, la bénédiction a esté faicte par Monsieur le curé de Mésière, doyen de Ballon. Monsieur le Conte de Monsoreau et de moiselle de La Cénerie parrain et marrainne, ladite cloche a esté nommée Renée du nom de Monsieur le conte, ddans ladite église de Courceboeufs

15 janvier 1630, inhumation d’honorable dame Marie de Fontenay

10 mai 1646, baptême de Pâque Daumas ; parrain, Me Michel Taillard, curé dudit lieu. Signé : M Taillard, Lesayne, vicaire

Robert, fils de noble homme Robert Caget, écuyer, sieur du Mesnil Fleury, et de demoiselle Françoise Rivière, a esté baptizé par nous vicaire soubssigné le premier jour de décembre 1649.Son parrain a esté Jean Rivière, sieur des Bois Faglin, et sa marraine demoselle Ariette Lesayne

17 février 1651-Baptême d’Ariette Pean. Parrain, honorable Jacques Thomas, écuyer, sieur de Montargis ; marraine, demoiselle Ariette de Baigneux. Signé : J Thomas Lesayne

26 janvier 1655-Baptême de Jeanne Lemarchand. Parrain, Me Jacques Boynay, notaire ; marraine, honorable fille demoiselle Marie Caillau

L’an de grâce de notre seigneur 1655, le 25e de novembre, la bénédiction de la grosse cloche de Courceboeufs a esté faicte dans ladite église par nous curé dudict Courceboeufs et ladicte cloche a esté nommée Jean

Le 14 décembre et an que dessus, la béndiction de la petite cloche a esté faicte par M le curé de Beaufay, doyen de Ballon. Aesté parrain noble François Hamellon et marraine demoiselle Françoise Rivière, femme de noble Jean Dumey –Fleury. Signé : M Dubois

Le lundy 23 novembre 1665, a esté baptizé, par nous curé soubssigné, François, fils de Jean Belin et de Marie Dutertre, demurant à Launay, de cette paroisse. Ont esté parrain Me François Dutertre, prêtre, vicaire de Savigné Levesque, et marraine demoiselle Judith Thomas de Montargis aussy dudit Savigné, qui ont signé avec nous. Fdutertre ; Judict Thomas ; D Touchard, curé 6 juin 1666-Baptême de Louise, fille illégitime, âgée d’un an, de Léon Cajet, écuyer, sieur de Hauteroche, et Ambroise Besnier. Signé : F Veau, vicaire

21 juin 1667-Baptême de Michel Sénéchal. Parrain, noble Michel de Hennequin, écuyer, sieur de Montault, de la aroisse de Saint Nicolas du Mans ; marraine, Mathurine Girard Le premier jour de mars 1652, le régiment de Monsieur le comte de Dolag, qui estoit de l’armée de Monsier le duc de Beaufort, a logé à Courceboeufs et qui a faict tort de plus dix mille livres pour les aoir norry quatre jours et qui ont tous volé tout ce qui pouvoient trouver dedans les coffres d’abits, linges, bagues et ammener les cheveaulx et harnias, battu et estropié la plus par du monde

30 juin 1669-Baptême de Jean Moulin. Parrain, Me Jean de Courcelles, seigneur du Buisson ; marraine, la femme de Julien Laurent

Le mardi 26 aoust 1669, a esté bénite en l’église de cette paroisse la grosse cloche par nous curé soubssigné et receu le nomd de Marie par messire Hurault, le jeune, chevalier, comte de La Roche des Aubiers, fils de messire Henry Hurault, aussy chevalier, seigneur marquis de Vibraie, seigneur fondateur et seul hault justicier en cette paroisse, parrain ; et apr haute et puissante dame Polixène Le Coigneux, femme de mondict seigneur de Vibraie, mareine, sur laquelle cloche ont esté gravées les armes demondict seigneur seigneur et dame de Vibraie comme seigneurs de ladicte paroisse Ce faicte, en présence de Me François Le More, advocat en parlement, bailly de la baronnie de La Guierche, du ressort de laquelle dépend cette dicte paroisse ; Me François Dubois, curé de Souillé ; Me François de La Porte, curé de La Guierche ; Me Antoine Beaucler, vicaire de cette dicte paroisse ; Me Pierre Bataille, notaire

13 novembre 1671-Baptême de Marin Ermenault. Parrain, messire Etienne de Guibert, écuyer, sieur de Genay, de la paroisse de Saint Mars sous Ballon ; marraine, demoiselle Marguerite Coeilier, femme de Monsieur de Hauteclair, receveur du grenierà sel de Ballon et procureur fiscal de Monsieur de Vassé, de la ville de Ballon

27 janvier 1674-Baptême de Michel, fils illégitime de Michel de Hennequin, écuyer, sieur de Montault, et de Catherine Levadeur, tous deux de Courceboeufs. Signé : de Hennequin, F Touchard, curé

20 novembre 1675-Baptême de Marie, fille de messire Daniel Nepveu conseiller du Roi, prévôt provincial du Maine, et de dame Marie Renée de Courcelles, son épouse. Parrain, messire Jeannde Courcelles, châtelain de Villeroy ; marraine, demoiselle Margeurite Lassay, épouse dudit sieur de Courcelles, demeurant au lieu seigneurial du Buisson

19 avril 1679-Baptême de Louise Marguerite, fille de messire Louis de Hennequin, écuyer, sieur de Montault, et de demoiselle Marie de Thomas, sa femme. Parrain, mesire Jacques Le Camus, écuyer, sieur des Landes ; marraine, demoiselle Marguerite de Cadier

13 juillet 1678-Inhumation dans l’église, devant l’autel de Saint Jean, ducorps de Me Jean Angoulvent, âgé de 76 ans, mar Me Laurent Hardi, curé de Saint Mars, en présence : de Nicomas Guichard, curé de Saint Rémy des Bois ; Pierre Dreux, curé de Ballon ; Etienne Valienne, curé de Saint Ouen sous Ballon ; Jean Buffet, curé de Congé sur Orne ; Jean Engoulvent, curé

3 mars 1701-Baptême de Marc César, fils de Me Pierre Guimond, notaire royal et d’Anne Dreux. Parrain, Me Jules César le Joyant, avocat au parlement et ausiège présidial du Mans ; marraine, demoiselle Marguerite Thomas

Embrasement de la ville de Ballon

Le samedi 29août, fête de le décolation de saint Jean Baptiste, arriva un effroyable embrasement dans la ville de Ballon qui commença à trois heures et demie par le feu de la fournaise de certains chaudronniers qui faisaient leur fonte dans la petite rue de derrière la Maison Dieu, qui est aussi embrasée, dans laquelle il y avait une bibliothèque qui valait bien sept à huit mille livres aussi embrasée ; laquelle fournaise était proche la grande porte de l’écurie de La Croix Verte, qui conduit au carrefour du Grand Sauvage, qui par un souffle de vent fit passer le feu dans ladite écurie, qui ensuite consuma et brûla entièrement quarante cinq maisons qui contenaient soixante ménages, qui pour la plupart vivaient assez commodément de leurs travaux. Et le tout sans comprendre les halles qui, sans comme un miracle, pensèrent faire brûler l’église, qui même fut endommagée par plusieurs chevrons et lambris qui furent demi-brûlés. Dans ledit embrasement y brulèrent deux hommes et de l’autre côté une pauvre dame, veuve Jouye, y fut aussi étouffée par la fumée. Chose épouvantable cette pauvre dame Jouye, malgré la flamme du feu, fut fouillée et volée de 40 ou 50 écus. Elle ne fut pas la seule, il n’y a presque d’habitants qui pour éviter l’entier embrasement portoient tous leurs meubles et effets dans les champs voisins, et de plus trois mille personnes qui vinrent, soit par curiosité, ou pour soulager les habitants à tirer leurs effets et meubles de leurs maisons, qui étaient toutes menacées d’un entier embrasement, ou pour voler, comme cela se fit, par plus de la moitié de ces malheureux qui volèrent pillèrent les meubles et effets des de ces pauvres affligés qui ont été obligés d’en avoir un monitoire Le mercredi, deux sepembre, par ordonnance de Me Etienne Jodeaux, bailli dudit lieu, qui a agi pendant tout cet embrasement avec grande prudence, vigilance et charité, fut faite montrée pour présenter à un commissaire de l’élection du Mans, pour ensuite le représenter à Monsieur l’Intendant. La montrée faite par les plus habiles charpentiers, couvreurs, massons de la ville du Mans, de Ballon et de Saint Mars, laquelle montrée pour les charpentiers à 78.700 livres, pour les couvreurs 72500 livres, pour les massons 74.600 livres, sans comprendre les serrures, la menuiserie, le vitrage qui montent a plus de 30.000 livres. Toutes lesquelles choses j'assure véritables pour être témoin occulaire dudit embrasement et du rapport des experts devant ledit sieur juge Fait ce sixième septembre 1705. J Angoulvent, curé

Le neuvième jour de septembre 1705, j’ai été élu par Mgr du Mans, Montenard de Trassan, pour doyen de Ballon à la place de de feu Me Pierre Moriceau, curé de Beaufay. J Angoulvent

En 1709, le lendemain de la fête des Rois, il fit une gelée d’environ quinze jours, qui gela tout le blé. Le blé valait 10, 12 et 15 farncs ; l’orge valait 5 et 6 francs. Le Roi fit publier dans les paroisses que les propriétaires eussent à donner 2 sols par écu et les fermiers étaient obligés de payer pour les maîtres, afin de nourrier les pauvress, avec défense, sur peine de fouet et de la mort, d’allet autre part que dans leurs paroisses. Tout cela ne s’exécuta pas, les fermiers étaient si pauvres qu’ils me pouvaient payer la somme à laquelle ils étaient taxés. Les pauvres couraient sans cesse demandant l’aumône et plusieurs mouraient de faim ; on en trouvait de morts dans les chemins. Le Roi obligea chacun d faire déclaration de ce que chaque particulier avait de blé, sur peine de mort et de galère, tant pour les ecclésiastiques que pour les laiques

En l’année 1711, le 15 février, il vint une grande neige qui fondit d’un seul coup, ce qui fit que les rivières débordèrent

En l’an 1711, le 6 octobre, il fit un grand tremblement de terre qui épouvanta tout le monde ; on croyait que toutes les maisons allaient tomber

Guillaume Daton, évêque d’Oseri en Irlande –Le 26 de janvier 1712, messire Guillaume Daton, évêque d’Oseri en Irlande, mourut sur les onze heures du matin d’apoplexie, après avoir reçu les sacrements, âgé de 69 ans, et fut enterré en le chœur de l’abbaye de La Couture du Mans. Il est mort en odeur de sainteté, ainsi reconnu de tous les peuples. J’ai assisté à sa sépulture, qui se fit le 28. Il avait été chassé d’Irlande pour la foi. Le clergé lui faisait de pension douze cents livres et le Roi mille livres. Il menait une vie pauvre et donnait tout aux pauvres Irlandais, dispersés dans tout le royaume. Il a été enterré par le prieur de La Couture, qui fit son oraison funèbre, le 30 de janvier, avec édification à la quelle j’assistai. J Angoulvent, curé de Courceboeufs et doyen de Ballon

Le 26 de janvier 1712, messire Louis de Lavergne Monténarde Tressan, abbé de Bonneval, aumônier d Monsier et évêque du Mans, mourut sur les dix heures du soir d’un débord, âgé de 82 ans. Il a été évêque 40 ans ; il fut enterré à l’entrée du chœur de Saint Julien, hors les balustres, à l’entrée de la porte du côté de l’évêché, le 29 de janvier sur les dix heures du matin. J’assistai aussi à sa sépulture. C’était un des grands génies de son temps ; il était Gascon ; il avait été évêque de Vabres ; ce fut lui qui obligea tous les ecclésiastiques de faire neuf mois de mission. Ce fut lui qui me fit diyen de Ballon. J’avais bien l’honneur d’être en son estime et çà été lui qui a établi la théologie du Mans, il n’y en avait point ; le clergé paye les régents. J Angoulvent, curé de Courceboeufs, doyen de Ballon

15 janvir 1718 –Inhumation devant l’autel de Saint Jean, du corps de Me Jean Angoulvent, curé de Courceboeufs, par Me Julien des Portes, curé de Beaufay

Aujourd’hui 20 avril 1726, a été bénite la « figure »de la Sainte Vierge notre patronne en cette paroisse, par Me Michel Renard, prêtre, receveur du du luminaire de l’église de Saint Julien du Mans, par la permission de Mgr l’évêque du Mans

Le maître autel de cette église est du don et bienfait de Me Julien Rocquain, procureur du Roi et son receveur au grenier à sel de la ville de Ballon, procureur fiscal dudit Ballon et de la chatellenie de La Freslonnière, et autre dame Anne Lemore, son épouse. A contribué à sa construction Me François Bereau, prêtre, curé de cette paroisse, et a été édifié en le courant ds mois de novembre et décembre 1753

Le 1er mai 1760, nous curé de Courceboeufs avons béni la seconde cloche de notre clocher, laquelle a été nommée Françoise Aexandrine par très haut et très puissant seigneur messire François Philbert, comte de Bricqueville deLa Luzerne, brigadier des armées du Roi, enseigne des gardes du corps de S M, chevalier de Saint Louis, gouverneur de la ville et château de La Flèche, baron d’Avrigny et Asnières, seigneur au château de La Freslonnière, Souligné sous Ballon, Courceboeufs, et par madame Marguerite Alexandrine Savary de Brèves, épouse dudit seigneur comte de Brixcqueville. Furent présents à la cérémonie, messire François Guitton, chevalier, seigneur de La Cour des Bois, demeurant paroisse de Saint Pierre du Mans ; messire Henri Daniel Nepveu, chevalier, seigneur du Buisson, chevalier de Saint Louis ; messire Jean Jacques de Moncarbon, capitaine de cavalrie, chevalier de Saint Louis, garde du corps de S M ; messire Jean François Lemoine, capitaine de cavalerie, garde du corps du Roi ; furent témoins : Me Mathurin Maret, prêtre, vicaire de cette paroisse ; Me Louis Lenoir de La Pommeraye, d la paroisse de Saint Mars sous Ballon ; mademoiselle Bonne Philiberte Alexandrine de Bricqueville d’Avrigny ; demoiselle Elisabeth Alet ; demoiselle Marie Alet, demeurant au château de La Freslonnière, lesquels ont signé

Confirmation –Le sixième dimanche après la Pentecôte de la présente année 1770, 15 juillet Mgr Louis André Grimaldi, des princes de Monaco, a donné la confirmation aux habitants de cette paroisse dans la cour du château de Passé, situé paroisse de Sillé le Philippe. La messe fut commencée à quatre heures et demie, après quoi on partit et on s’assembla dans le bourg de Sillé, pour de là se rendre processionnellement audit château. Le nombre des confirmants se montait à cinq cents, lequel joint un nombre de huit autres paroisses composait quatre mille huit cents confirmants. La cérémonie commença à sept heures et finit une heure après midi. Les autres paroisses étaient Saint Rémy, Sillé, Beaufay, Courcemont, Brionne, Torcé, Saint Célerin et la Chapelle Saint Rémy. Signé : Bereau, prêtre

24 juillet 1770-Mariage de Me Louis Charles François Hesse de La Mandinière, avocat, lieutenant du marquisat –pairie de Sablé, conseiller du Roi, contrôleur au grenier à sel dudit Sblé, fils de sieur Louis Charles Hesse de La Mandinière, bourgeois de la ville d’ Angers et de Françoise de Moré, demoiselle, avec demoiselle Eléonore Anne Françoise Charlotte Rocquain, fille de Me Julien Rocquain, conseiller du Roi, receveur des gabelles de la ville de Ballon, et de dame Anne Marguerite Lemere, son épouse. Enprésence de Me Jean Paulmier, curé de Ballon, de dame Marguerite Hesse, épouse du sieur Joseph Enjubault des Roches, de messire de Bouillé, chevalier, de Julien Gabriel Rocquain, sieur de Vienne, de Me Paul François Poisson Du Breil, conseiller du Roi, de Me Michel César de Château-Giron des Eaux Bonnes, contrôleur général des fermes du Roi

1780-Baptêmes de Garçons, vingt un, de filles, dix sept ; mariages, dix ; sépultures, trente trois

La Guierche

Le mercredi huitième jour d'avril 1699, la grosse cloche a été fondue, nommée Marie Polyxène par haut et puissant seigneur M le marquis de Vibraye et dame Polyxène de Cogneux, son épouse

Le 11 avril suivant, veille des Rameaux, bénédiction de cette cloche en présence de de M Charles Lambert, seigneur de La Vineterie, bailli de la baronnie de La Guierche, agissant au nom de M Le marquis de Vibraye

Le jeudi 20 janvier 1701, le curé de La Guierche se transporte à la demeure de Julien Trouvé, tailleur d‘habits, à la requête de Marie Olivier. Cette femme se déclare enceinte depuis huit mois, disant qu’elle a été surprise et forcée depuis huit mois dans le bois Du Buisson par un homme qu’elle ne connaît pas ; elle déclare innocents tous ceux de La Guierche qui ont été soupçonnés de ce fait. Ont signé, Lemai et Lousu, témoins, Hersant, curé

Dimanche 16 octobre 1701, baptême de Charles Julien Goyet, fils de M Goyet, fermier général de La Guierche, et de Renée Sdesperrières. Parrain, M Cailleau,, magistrat et conseiller au présidial du Mnas ; marraine, demoiselle Marthe Marie de Luigne

21 décembre 1705-Est née, une fille de Anne (illisible ), laquelle a déclaré par acte attesté aujourd’hui devant M Jean Vincent, notaire à La Guierche, que Jean Bizeray de cette paroisse, est le père de cettenfant. Bizeray a été cité, par acte du même jour, à assister au baptême, comme père de l’enfant

25 mai 1731 –Le jour de Pâques, est décédé, âgé de 76 ans, M Charles Hersant, curé de La Guierche, pendant 40 ans. Son corps a été inhumé dans l’église de Coulaines, près Le Mans, ou il s’était retiré

16 janvier 1744-Baptême de la grosse cloche, nommée Anne, pesant 330 livres, bénite par M Desportes, curé de Beaufay et doyen de Ballon. Parrain, M Jean Baptiste de Boutigny, seigneur de La Chevalerie ; marraine, dame Marie Geneviève Coupart de La Blottaye, épouse de messire Jacques de Baigneux, seigneur dudit lieu, chevalier de Courcival, capitaine au régiment d’Orléans

1780-Sur 13enfants de l’hospice mis en nourrice dans la paroisse, 11 sont morts au dessous d’un an ; au lieu que sur 20 enfants nés à la Guierche, même année, il n’en est mort que 3

Depuis le 8 février 1785, jusqu’au 12 novembre de la même année, la sécheresse a été si grande dans cette paroisse et dans tout le pays voisin, que la terre n’a produit que très peu d’aliments pour les hommes et pour les animaux. La récolte de bled a été très ordinaire, mais celle d’orge a manqué totalement, de manière que le froment vallait 4 livres le boisseau, mesure du Mans pesant 30 livres, et l’orge, 55 sols, même mesure. Le chanvre qui est abondant dans cette paroisse, ressource très grande pour les malheureux et les pauvres, a manqué totalement, ce qui a causé un très grand dommage aux habitants et une très grande misère parmi les pauvres. Les aliments pour les animaux ont été d’un prix excessif, de sorte qu’une voiture de paille pesant quinze cents vallait 60 livres et à peine si on pouvait en trouver. Une voiture de foin pesant deux mille vallait 200 livres. La chaleur continuelle avait tellement dévasté les campagnes qu’on ne cueillit aucun fruits et que la terre ne produit aucunes herbes pour la nourriture des animaux, de manière que le beurre vallait 20 sols la livre. Une grande partie des bestiaux périt, ce qui occasionna la ruine d’une infinité de colons, de sorte qu’on n’avait point vu depuis longtemps un aussi grand nombre de malheureux. Cependant on a vu dans le pays vignoble une grande abondance de vin d’une qualité ordinaire et d’un prix médiocre. Tout ce que dessus je certifie l’avoir vu. Signé : Cailleteau, curé de La Guierche

1788-François Gaspard de Jeuffroy –Gonssans, évêque du Mans, adressa un mandement à tous les prêtres de son diocèse, ou il les invitait de se trouver au Mans pour assister à un sinode, qu’il convoqua pour le mercredy seize avril 1788.Ce sinode devait se tenir dans l’église de la Mission, du Mans ; mais sur les représentations que lui firent les chanoines de sa cathédrale, il se tint dans la nef de la cathédrale. On commença ce sinode la veille par le son de toutes les cloches. L’ouverture du sinode commença par la messe du Saint Esprit et par un discours analogue à cette matière. Le prélat, sur son trône, était assisté de ses chanoines, quoique le chapitre eût nommé un député qui le représentait. Les curés qui assistèrent à ce sinode étaient au nombre d’environ de 450 ; ils étaient tous placés dans la nef par doyenné, aiant à leur tête leurs archidiacres. Il s’éleva une grande difficulté sur la préséance entre les curés et les députés des églises collégiales. Les curés prétendaient avoir la préséance sur les collégiales et les députés contestaient. Chacun prit acte de ses prétentions et la difficulté ne fut point terminée. Le prélat avait envoyé à tous les doyens ruraux les satuts qu’il avait fait rédiger, afin qu’ils en donnassent lecture aux curés et que ceux ci fissent leurs observations. Un ecclésiastique fut chargé de faire l’appel de tous les curés du diocèse ; après quoi, étant monté dans la chaire, il lut tous les statuts sinodaux. A chaque article, on demandait l’avis et le consentement des curés ; les choses allèrent on ne peut mieux jusque là ; mais lorsqu’on en vint à l’article des servantes, qui défendait d’en avoir au dessous de 45 ans, les trois quarts des curés parlèrent avec force, firent des observations bien justes : les curés des campagnes surtout faisant voir l’impossibilité ou ils seraient de faire valloir leurs cures et leurs domaines. On insista un jour entier sur cet article ; on fit des observations de part et d’autre. Les curés adoptèrent tous les statuts, fors celui là. Le prélat ne voulut point céder ; il menaça beaucoup qu’il en viendrait aux voies de droit, si on n’acceptait pas, on entendit un mouvement universel, et si quelques esprits conciliants de la cour épiscopale n’eussent pris toutes les voies de douceur pour apaiser les esprits, on eût vu la rebellion éclater. Cette question ne fut pas terminée, car chacun protesta contre, outre que quelques uns acceptèrent avec soumission. On passa deux jours entiers à approuver et à discuter les satuts et on finit le sinode par le Te Deum et le De Profundis

Au mois may 1788, la récolte donnait les plus belles espérances. Des pluies continuelles pendant les mois de juin et juillet suivants, couchèrent tellement les bleds que les herbes croissaient et surpassèrent les bleds. On ordonna des prières publiques et par ce secours on obtint un temps favorable pour la moisson. Mais il n’y eut que moitié récolte et les bleds étaient d’une mauvaise espèce, d’ailleurs remplis de toute espèce de mauvaises herbes. Malgré cela, les bleds n’étaient qu’à son prix ordinaire. A partir de cette époque, il ne plut point jusqu’à la Saint Martin et la terre devint s sèche que peu de laboureurs semèrent et encore c’était dans les terres aquatiques. Au commencement de décembre, on ressentit quelques gelées et il tomba quelque neige. Les laboureurs attendaient chaque jour un temps plus favorable pour semer leurs terres, mais en vain. Le 8 décembre, la gelée augmentait tellement qu’on ne pouvait paraître au dehors. La neige ne cessa de tomber jusqu’à Noel, de sorte qu’elle était de trois ou quatre pieds de hauteur. Le 1er janvier 1789, on ressentit quelque soulagement, le froid diminua, le soleil fit fondre la neige sur les cillons des terres ; mais quelques jours après la gelée se fit sentir d’une telle manière que les bleds décachés sur les cillons furent totalement gelés. La neige tomba environ dix pieds de hauteur et dura jusqu’au commencement de février. Deux mois environ se passèrent sans qu’aucun ouvrier pût travailler de quelque façon que ce pût être. Le pauvre, au milieu de cette saison, dénué de toute provision, allait sans craindre couper tous les bois qu’il trouvait

Sainte Jammes sur Sarthe

8 août 1608 -Baptême de Madeleine Le Blanc, fille de honorable Vincent Le Blanc et de Madeleine Richer. Parrain, honorable Christophe de Tyllon ; marraine, Catherine de Bergeault

17 décembre 1610, a été baptisée Anne Vhevalier, fille de Gervais Chevalier et de Françoise Letessier. Le parrain, honorable homme Jean Guesnyer, seigneur de Jauges, procueur de haut et puissant seigneur Jeande Beaumanoir, maréchal de France, seigneur de Lavardin

Le 29 septembre 1629, fut baptisée Anne, fille de honnête homme Mathurin de Mary, marteleur, et d’Henriette Valée, sa femme. Le parrain fut Charles Fouqueray, et la marraine, noble Louise Raoul de LA Royrie, fille de M de La Royrie, maître des forges d’Antoigné

21 décembre 1619-Baptême de Madeleine,, fille de Jean Lemarchand et de Jacquette Taron, sa femme. Parrain, haut et puissat René de Saint Rémy, seigneur de Montigné ; marraine, haute et puissante Madeleine de Beaumanoir, dame de Polignée et d’Antoigné

20 février 1621-Baptême de Madeleine, fille de Michel Dion et de Marthe Leteissier, sa femme. Parrain, Julien Rouillard, écuyer, seigneur de Mortier, maître d’hotel de Madame, au château d’Antoigné ; marraine, Françoise Dion, femme de Jean Langlois

15 juillet 1633 -Baptême de Jean Baptiste Letort et de Renée Lemere, sa femme, dans la chapelle du château d’Antoigné. Parrain, M le marquis de Garge ; marraine, Madame de Lavardin

L’an de grâce 1649, troisième jour du mois d’août, après les fiancailles et publications des bans par trois dimanches continués au prône de la messe paroissiale dudit, n’y ayant trouvé aucun empêchement, je soussigné, viciare de l’église paroissiale de Saint Jammes sur Sarthe, ai en ladicte église interrogé Louis de Valory, seigneur de la paroisse de Sougé le Bruant et de moiselle Marie de Fossay, de cette paroisse, et deleur consentement mutuel par moi pris, les ai solennelement par paroles et prières conjoints en mariage. Etaient présents : Mgr messire Philibert Emannuel de Beaumanoir, évêque du Mans, messire Jean Baptiste Louis de Beaumanoir, baron de Lavardin, lieutenant pour S M au pays et comté du Maine, Laval et le Perche, madame Marguerite de La Chervière, son épouse, monseigneur de Souillé, monseigneur de Croignes, monseigneur de Vugirault et autres. Signé : Modard .

L’an de grâce 1652, le cinquième jour d’août, décéda messire Jean Baptiste de Beaumanoir, lieutenant pour le Roi au pays du comté du Maine, Laval et du Perche, baron de Lavardin et d’Antoigné, le corps duquel fut inhumé dans l’église de Saint Jammes sur Sarthe, le sixième jour dudit mois et an, par nous curé dudit lieu. Signé : Ragot

4 décembre 1657-Baptême de Philibert, fils de honorable homme Marin Bouteiller, maître des forges d’Antoigné, et de Marie Treuille, sa femme. .Parrain, illustrissime et révérendissime seigneur messire Philbert Emmanuel de Beaumanoir-Lavardin, évêque du Mans ; marraine, haute et puissa,te dame Marguerite Renée de Rostaing, marquise de Lavardin

Le 21 mai 1667, le fils de Jacques Valiot et de Charlotte Mariette a été nommé par noble Pierre Charles et par dame Marie Maillard, femme de M de Maulny, conseiller au grand Conseil de Paris et vicomte de Montbizot 19 mai 1673-Baptême de Louis, fils de Guillaume Leteissier et de Madeleine Plessis. Parrain, honorable Louis Ricoeur, seigneur de La Coudraye ; marraine, noble Marie Maillard de Maulny

Le 6e jour de mars 1685, est décédé Claude Le Blanc, sieur de Vincent, écuyer, seigneur de Fresne, et le lendemain a été inhumé dans l’église de Saint Jammes, en présence de Ch.Le Blanc, écuyer, seigneur de Vincent, son neveu, et de Jérôme Richer, prêtre, son cousin

8 octobre 1686-Baptême de Gabrielle Marie, fille de M Ricoeur, seigneur de Montrond, maître des forges d’Antoigné, et de demoiselle Renée Besnard. Parrain, M Jacques Ricoeur, seigneur de Pareillé ; marraine, dame Marie Maillard, épouse de de M René Chouet, écuyer, seigneur de Maulny, conseiller du Roi au grand Conseil de Paris

Le 30e jour 1695, a été inhumé dans cette église le corps de M Jean Quelquejeu, seigneur de Villiers, prévôt de Beaumont, par nous curé, soussign é, lequel est décédé au château d’Antoigné, le jour précedent. Signé : Hémery

J’ai, prêtre, vicaire, soussigné, certifie à la postérité, qu’au mois d’avril 1703, présente année, a été posé le grand autel de cette église, par le sieur Michel Chevallier, sculpteur et entrepreneur dudit autel, et par Me Guy Boutelou, menuisier, tous deux de la ville du Mans, le tout à la diligence du vénérable curé Me Nicolas Hélery, curé dudit Saint Jammes, partie aux frais dudit sieur curé et de feu Me Charles Le Blanc, seigneur de Vincent, et de Renée Lepeltier, sa mère. Signé : Lescure, vicaire.

Jean Bouriquet, né le 11 mai 1718, du mariage de Jacques Bouriquet et de Marguerite Chauvin, ayant été nommé par Me Jean Desportes, seigneur de Marolles, et de dame Marie Mahot, épouse de de M Vallienne, maître des forges d’Antoigné, a été baptisé par nous, curé

Marie Niolée, née le 23 décembre 1721, du mariage de Jean Niolée et de Marie Bruneau, ayant été nommée par Jacques Lainé et par Madeleine Besnier, a été baptisée le lendemain 6, par nous, Pierre Cvlerbeaux, prêtre, vicaire. Ladite Marie Niolée a été trouvée à la porte du prieuré de Saint Victor, paroisse de Saint Jean de La Chêverie, et mise en nourrice Chez Budan, paroisse d’Allonnes,le 4 janvier 1723, et inhumée à la fin du mois de juin au cimetière d’Allones : consultez le livre des pensions de l’hôpital du Mans, page 164 ; elle y est appelée Jeanne Eugénie

6 mai 1732 –Baptême d’Etiennette –Gabrielle, fille de Julien Le Bourdais et d’Etiennette Françoise Garat, sa femme. Parrain, honorable Gabriel de Clinchamps, écuyer ; marraine, dame Marie Françoise Jeanne de La Roche, épouse de honorable Gabriel Grégoire, chevalier de Clinchamps

Marie, née le 15 juillet 1740, du légitime mariage de Jérôme Breton et d’Anne Coupelle, a été baptisée et a eu pour parrain Charles Henri Desportes, seigneur de Linièrs, maître des forges d’Antoigné, et pour marraine, demoiselle Marie Mondières

17 avril 1761-Inhumation dans l’église de Saint Jammes du corps de M Charles Maximilien François Biseul de La Borderie, fils de M Jean François Biseul, seigneur de La Vauderie, conseiller du Roi, élu en l’élection d’Alençon, ancien échevin de la dite ville et maître des grosses forges d’Antoigné

27 mai 1771-Baptême de Jeanne Marie, fille de M Jean François Gabriel Biseul, écuyer maître des grosses forges d’Antoigné, et de noble dame Louise Charlotte Pinceloup de la Monitière. Parrain, Jean François Biseul de la Vauderie, chevalier, conseiller du Roi, président trésorier de France, général des finances, et grand voyer de Normandie au Bureau des finances, domaine et voirie de la généralité d’Alençon ; marraine, dame Marie Bodier, épouse de Charles Dominique Cureau, ancien conseiller du Roi, échevin en titre de l’Hôtel de Ville du Mans

1771-Par suite d’une sentence de la Cour supérieure de Blois, qui comdamne Françoise Olivier a être pendue et étranglée jusqu’à ce que mort s’en suive, pour être accouchée d’une fille sans avoir prélablement fait la déclaration de grossesse, suivant l’édit du Roi Henri II, du mois de février 1556, il est enjoint au curé ou vicaire de publier tous les trois mois ledit édit et d’envoyer un certificat de cette publication au procureur du Roi

11 juin 1789-Baptême d’Eugénie, fille de Pierre Guérin Du Mesnil, maître des forges d’Antigné, er d’Augustine Jeanne Malherbe du Manoir. Parrain, Jean Jacques Malherbe du Manoir ; marraine,dame Renée Claude Philippe Le Bourgeois, représentée par Nicolas Chappée, de la paroisse de Lucé, diocèse de Séez, et par Marie Charlotte Guérin, du même diocèse.

Joué l’Abbé

7 octobre 1733-Bénédiction de la grosse cloche pesant 240 livres, par dom Joseph Gault, prieur de l’abbaye de La Couture du Mans, en vertu d’une commission de Monseigneur de Froulay, évêque du Mans et abbé de ladite abbaye

20 juin 1754-Bail consenti à Ren é Tessier, marchand à la Bazoge, par les révérends religieux, prieur et couvent de l’abbaye royale de La Couture capitulairement assemblés ès personnes de dom Hyacinthe de Braincour, prieur, François Remont, sous prieur, René Brouttin, procuerur, Joseph Louis Dugasserne, cellerier, René Geffrard, dépositaire, Charles Bousseries, Jean François Mortier Durocher et Joseph Chapaux, religieux profès de ladite abbaye, de la terre et chatellenie de Joué l'Abbé, dépendant de la manse conventuelle de ladite abbaye, et comprenant la maison manable dudit Joué, jardins, vergers et vivier en dépendant, les métairies de La Cour, du Chesne, de La Chevalerie, de La Mauchonnerie, de La Charmois, de La Gaumerie, de La Madière, les bordages du Bois, de La Lamerie, de La Peserie, de La Foucaudière, de La Hollanderie, de La Hucherie, de La Poissonnerie, de La Charpenterie, de La Mercerie, de La Morinière, le moulin de Pansas, les terres en dépendant, l’étang et la lande de Joué, les bordages de La Grande Fleurière, de La Petite Fleurière, et de Pécaigné et les dimes de La Guierche, moyennant 3.600 livres de fermage annuel et à la condition en outre de payer annuellement 200 livres aux agents des religieux qu’ils mettront sur ladite terre, 90 livres au curé de La Guierche, 28 boisseaux de froment et 287 boisseaux de seigle à l’abbaye ; plus sept charretées de bon foin ; de fournir au curé de Joué le gros qu’il lui est dû par les religieux, consistant en 54 boissaux de froment, 54 de blé seigle, et une charretée de paille ; de faire 60 charrois dudit lieu au mans pour les religieux

Le bois de Joué, de 54 arpents 40 perches, a été vendu à l’enchère par devant le Grand Maître des Eaux et Forêts au mois de décembre 1757 à M Rimbault de Nantes. Signé : R Pissot, curé de Joué

1779-Ordonnance de l’évêque du Mans, monseigneur de Jouffroi Gonssans, à la suite de sa visite à l’église de Joué, prescrivant d’incruster la pierre du grand autel, de garnir le tabernacle d’un corporal propre, de dorer le coissant ,de renouveler la sainte hostie au moins tous les mois, de faire un dais propre et convenable, une chaire à prêcher, un confessionnal,de rabaisser la table de communion d’un demi pied, de réparer les aures autels convenablement et de fournir des ornements et linges nécessaires, ainsi que les livres.

Aveu rendu à la chatellenie de Joué l’Abbé par la fabrique deladite paroisse pour les lieux en dépendant. Copie certifiée conforme par R Pissot,curé de Joué

Montbizot

13 avril 1678-Baptême de Pierre, fils de Jean Corbron et de Mathurine Lecoq, sa femme. Parrain, M Pierre de Faudoas, chevalier, seigneur et marquis de Serillac ; marraine, dame Marie Maillard, dame de Maulny et Montbizot

18 avril 1678- Baptême d’un fils de M Antoine Auger ; sieur de Chassé, et de demoiselle Marie Du Garnier, sa femme, demeurant au Bizot

Le dimanche, 10e jour d’octobre 1700, Françoise Lochet, en son vivant veuve de défunt René Leproust, fondatrice et maîtresse des écoles de Montbizot et de Beaufay, et bienfaitrice des églises des pauvres des dits lieux, a rendu son âme à Dieu après une vie édifiante dans la quelle elle a persévéré jusqu’à la fin ; et l’onzième desdits mois et an, son corps a été inhumé dans l’église dudit Monbizot au dessous des fonts baptismaux

27 juin 1702-Baptême d’un fils de messire Charles de Biagneux, écuyer, seigneur de Montigny et de madame Louise de Thieslin, son épouse

4 octobre 1702-Baptême d’un fils de messire Jacques Chouet, éciuer, et de dame Marie Anne du Poillé, son épouse ; seigneur et dame de Montbizot, et nommé Jérôme Jacques,, par messire Jérôme Mérault,, chevalier, conseiller du Roi en sa grand’chambre du Parlement de Paris, parrain, et par demoiselle Charlotte Mérault, marraine

21 mai 1703-Baptême d’une fille de messire Charles de Baigneux et de dame Louise de Thieslin, son épouse, et nommée Charlotte Catherine Renée par messire Charles de Thieslin, chevalier, signeur de Lorrière et autres lieux, parrain, par dame Catherine Le Sirier de Semeur, épouse de Louis Du Crochet, chevalier, seigneur de Mauré, Maisons –Maugis, lieutenant des maréchaux dze France pour la province du Perche

Le 12e jour de septembre 1716, a été inhumé au cimetière de Montbizot par nous curé dudit lieu, le corps d’un homme étranger qui nous a déclaré avant son décès qui arriva d’hier, avoir pour nom Jean Placod,être veuf et avoir toujours professé la religion romaine, chimiste de profession, natif de la paroisse de Billon au diocèse de Clermont, en Auvergne, et âgé d’environ 50 ans

24 novembre 1721-Mariage d’Etienne de Guibert, chevalier, conseiller du Roi, en l’Election du Mans, et de Renée Charlotte de Baigneux de Montigny, demoiselle de Montbizot

Le 28 avril 1725-Fut inhumé dans le chœur de l’église de Montbizot, au sépulcre de ses illustres ancêtres, le corps de défunt messire Jacques Chouet, écuyer, seigneur de Montbizot, de la terre de seigneuriale de Mauny et autres lieux, décédé dans sa maison au Mans, en présence de : messire Jacques Chouet, écuyer,, fils aîné dudit défunt, seigneur moderne de ladite paroisse, de messire Jérôme Chouet, sieur de Pollé, aussi fils du dit défunt

27 janvier 1726-Baptême d’Antoine Etienne François de Clinchamps, fils de Gabriel de Clinchamps,chevalier officier de marine, et de Jeanne Marie Françoise de La Roche, son épouse, demeurant à Montbizot

2 avril 1756-Inhumation du corps de messire Jacques René Chouet, écuyer, seigneur de Mauny et de Montbizot, âgé d’environ 61 ans, en présence de messire Gabriel de Clinchamps, seigneur de Saint Marceau et de Teillé ; de messire Antoine de Clinchamps ; de messire Antoine de Guibert ; de messire François Soussens, lieutenant des grenadiers de la Reine, de demoiselle Anne Françoise de La Charité de La Goupillière

24 septembre 1762-Inhumation dans l’église de Montbizot du corps de de dame Françoise Louise Chouet de Muny ; épouse de messire Charles François de La Goupillière, chevalier ; seigneur de Frétigny, chevalier de lOrdre militaire de Saint Louis, ancien capitaine de grenadiers au régiment du Rpo, en présence de de messire Pierre Guillaume de La Goupillière de Dollon, son neveu, de messire Charles René de Vanssay, écuyer, seigneur de Chêne de Cœur, ancien capitaine de cvalerie, son cousin issu de germain, demessire Jacques Alexandre, marquis de Brémond

14 décembre 1766-Bénédiction de l’église de Montbizot

Au commencement de la présente année 1786, le froment a valu 32 livres 12 sols, le boisseau, mesure du Mans, pesant 30 livres environ. Le bon blé a même été jusqu’à 4 livres, mais la récolte ayant été très abondante en toutes sortes de production n’a valu que 31.5 sols et 3 livres sur la fin de l’année. Il a été récolté quantité de chanvres quia rendu de grands services aux pauvres. Le poids de chanvre de 14 livres pesant qui, l’année précédente, avait valu jusqu’à 9 à 10 livres, est revenu à 6 livres. La vigne, quoique fatiguée d’avoir produit considérablement l’année dernière, a encore donné une suffisante quantité de vin. Il y a eu 17 poinçons de dîme. L’année précédente il y en avait eu 35, qui se vendaient communément 20 et 25 lives le poinçon ; mais cette année il a augmenté et a valu depuis 30 à 40 lives le poinçon

Le 9 septembre est mort M Bardou, curé de La Basoge et titulaire de la chapelle Saint Michel, desservie en l’église de Montbizot. Le temporel en est affemé 320 lives

1788-La vendange a été abondante et le vin d’une meilleure qualité que l’année précédente : il y en a eu 15 poinçons de dîle. Le poinçon de vin s’est vendu depuis 36 jusqu’à 50 livres.

L’année 1789 a été féconde en événements malheureux et tragiques. Le froid le plus rigoureux se fit sentir pendant près de 4 mois et ne finit que vers la fin de février. Le thermomètre descendit jusqu’à 18 degrés au dessous de la glace, chose qui n’était jamais arrivée en France. De gros arbres, surtout les noyers, avaient péri par la rigueur du froid ; il n’y eut qu’un pinçon de dîme, encore ne valait-il rien. Le roi Louis XVI voulant mettre de l’ordre dans ses finances qui étaient en mauvais état, convoqua les Etats Généraux, pour le mois de mai. Les députés du clergé du Maine furent Bourdet, curé de Bouër , Bertereau, curé de Teillé, Lepeltier, prieur de Domfront en Champagne, Grandin, curé d’Ernée, et M de Gonssans, évêque du Mans. Comme on avait donné des suffrages aux députés du Tiers Etat, le clergé et la noblesse eurent bien des mortifications à essayer de la part du peuple qui se croyait tout permis. Le peuple de Paris surtout commit des cruautés inouïes, prit la fortersse de La Bastille et massacra plusieurs gens en place dans le courant du mois de juillet. La nuit du 22 au 23 du même mois, le bruit se répandit dans ce pays –ci que 4.000 brigands ravageaient le pays et venaient assiéger Ballon. Aussitôt on sonna le tocsin de la manière de la plus lamentable, toutes les paroisses voisines de Ballon prirent les armes et coururent au secours de cette petite ville.200 personnes du Bizot y furent ayant à leur tête M Rousseau, leur vicaire, tous armés de faux, de brocs,de piques, et même de broches à rôtir. Ainsi, le 23 juillet, sur les dix heures du matin, il se trouva 6.000 personnes à Ballon, au nombre desquelles étaitent plusieurs curés et même des femmes armées. Alors on fut informé par des courriers envoyés à la découverte qu’il n’y avait point de brigands, mais que dans toutes les villes voisines, le monde était sous les armes pour repousser ces prétendus brigands. Aussitôt après les courriers arrivèrent à Ballon, M Cureau, le plus riche bourgeois du Mans, et M de Montesson, gendre de M Cureau, avec les habitants de Nouan et de Lucé sous Ballon. Desgens insultèrent M Cureau en le traitant de blâtier ; il n’était cependant pas marchand de blé, mais d’étamines. On lui porta mille coups sous les quels il expira. M de Montesson fut tué à coups de fusil. Ensuite on coupa leurs têtes et on les porta au bout de deux brocs le long de la rue de Ballon, au milieu des cris et des hurlements de la population. Un des meutriers, nommé Barbier, de Souligné sous Ballon, a été rompu vif au Mans ; un autre, nommé Couasnon, pendu, et un troisième condamné aux galères à perpétuité. Le 5 octobre une multitude de Parisiens, dont une partie habillés en femmes, furent à Versailles, tuèrent plusieurs gardes du Roi, et emmenèrent à Paris le Roi lui-même, la Reine et le Dauphin. Pendant le reste de l’année, la France, a été un peu plus tranquille, malgré que le blé ait été jusquà 5 livres la mesure du Mans ; car on prenait la rareté du grain pour prétextes de tous les troubles qui étaient excités par les zélés partisans du Tiers Etat. Heureusement l’hiver a été fort doux et les pauvres abondamment secourus. Il avait été de pommes, ce qui a supplléé au défaut de vin Souillé 11 mars 1718-Bénédiction de la grosse cloche par vénérable et discret Me Etienne Chassevent, curé de la paroisse de N D des Champs, en vertu d’une commission à lui adressée par Mgr l’abbé Le Vayer, grand doyen de Saint Julien, et grand vicaire de Mgr l’évêque du Mans. Les parrain et marraine ont été M le comte de Grignan de La Roche et mademoiselle de Vibraye, enfant de M le marquis de Vibraye, seigneur e Souillé, et de madame de Grignan, son épouse

Souligné sous Ballon

Jean Louis, nay du mois de juillet, l’an 1669, fils de haut et puissant seigneur messire Louis François du Bouchet de Sourches, chevalier, marquis, comte, gouverneur du Maine, Laval ;et le Perche, prévost fe l’hôtel, garnd prévost de France, colonel du régiment d’infanterie pour le service de S M, en ses armées, et de haute et puissante dame Marie Geneviève de Hamber, son épouse, a été baptisé le dix septième jour de février 1675, Son parrain, Monsieur le chevalier de Sourches, son frère puîné, sa marraine, Marie Louise du Boucher de Sourches, sa sœur

2 octobre 1701-Baptême de Anne, fille de Jean Le Chanteur, notaire royal, et de Marie Charles, son épouse. Le parrain, messire Charles Guihon, sieur de Marquois, conseiller du Roi ; la marraine, dame Marie Suzanne Guihon, épouse de messire Paul Poisson, écuyer, conseiller, secrétaire du Roi, maison et couronne de France, seigneur et dame de Souligné, La Freslonnière, et autres lieux

12 octobre 1737-Mariage célébré par Me Pierre Fauque, curé de Souligné sous Ballon, entre messire Jacques de Baigneux, capitaine au régiment d’Orléans cavalerie, fils de messire Antoine de Baigneux, chevalier, seigneur de Courcival, chambellan ordinaire de feu Monsieur, frère unique du Roi, et de défunte dame Renée Françoise de Vasselot d’Annemarie, de Saint Vincent du Mans, et Marie Geneviève Coupard de La Blotterye, fille de messire Charles Coupard de La Blotterye, écuyer, conseiller, secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de ses finances, seigneur de La Freslonnière, Souligné, Belle Saule, etc.., et de dame Marie Thérèse Bouillard, de la paroisse de Saint Roch, de Paris, en présence de dame Renée Du Hardaz –d’Hauteville, épouse de René Erard de Baigneux, frère aîné de l’époux, de Marie et Françoise de Baigneux, ses deux sœurs, de messire Guillaume Charles Le Febvre de La Valette, baron de Biars, son cousin, de dame Elisabeth Louise d’Aubigny, épouse du précédent, et autres parents et amis

18 septembre 1741-Mariage de Jean Baptiste Julien de Boutigny, seigneur de La hevalerie, et de Sophie Angélique Coupard de La Blotterye, assistés de leurs parents et de dame Julienne Thérèse de Foisy, aieule maternelle de l’époux, de Monsieur Jean Poulard de La Boisnetière

23 septembre 1754-Inhumation dans le chœur de Souligné, du corps de Marie François Camille Hippolyte de Bricqueville, âgé de quatre ans, décédé au château de La Freslonnière, fils de haut et puissant seigneur messire François, comte de Bricqueville, seigneur de La Freslonnière, d’Avignon, etc. ., gouverneur pour le Roi des ville et château de La Flèche, brigadier des armées du Roi et enseigne des gardes du corps de S M, et de dame Marguerite Alexandrine de Savary de Brèves, son épouse

11 janvier 1759-Inhumation dans le chœur de l’église du corps d’honorable personne Jérôme Chouet, chevalier, seigneur de Poillé Les eaux minérales de Saint Rémy font une fontaine dans le bas du jardin de Monsieur le curé de Saint Rémy ; elles ont été démontrées ferrugineuses, vitrioliques, sulfureuses et très salutaires par Monsieur le curé, docteur en médecine de la Faculté deMontpellier, dans un acte public fait dans la salle de l’Oratoire du Mans le mois dernier (1759 ).Depuis deux à trois ans, leurs vertus sont connues ; plusieurs personnes en ont été soulagées de différentes maladies, surtout de l’estomach

En 1765, un seigneur de Maridor, frère du seigneur de La Frelonnière, acheta de ce dernier une portion de la pièce des Epinais et la donna à la paroisse de Souligné pour y faire le lieu de la sépulture des morts. Ce même seigneur de Maridor avait fait construire une chapelle dans cet emplacement ou devaient être i,humés seulement les seigneurs de La Freslonnière etautres de leur agrément

12 avril 1768-Mariage de très haut et très puissant seigneur messire Armand René François d’Hardouin de La Girouardière, seigneur de Coudreuse, chevalier, comte, capitaine de dragons au régiment d’Orléans, fils de feu haut et puissant seigneur messire René Charles Hyacinthe d’Hardouin, chevalier, marquis de La Girouardière, seigneur de Coudreuse, Moiré, La Roche et autres lieux, et de haute et puissante dame Anne Suzanne Henriette Victoire de Broc, dame de Moulins, Le Bois-Binneteau, Rigné, Montchauveau, avec Mademoiselle Marie Françoise Alexandrine de Bricqueville de La Luzerne, fille de feu messire François Philbert de Bricqueville de La Luzerne, et de dame Marguerite Alexandrine Savary de Brèves, en présence de messire Alexandre Louis Michel de Broc, seigneur de Vernoi, beau frère de l’épouse, de messire René Prud’homme de La Boussinière, seigneur de Sourches

6 mars 1769-Baptême d’Alexandre René Henri d’Hardouin de La Girouardière, enfant issu du mariage précédent. Parrain, messire Charles Henri d'Hardouin de La Girouardière, capitaine des vaisseaux du Roi, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, demeurant à Brest, son oncle ; marraine, dame Marguerite Alexandrine de Savary de Brèves, veuve de messire François Philbert, comte de Bricqueville

Le 16 novembre 1778, Mgr de Gonssans, évêque du Mans, a donné la confirmation dans cette église. Il y avait cinq cents personnes à confirmer ; on y avait admis les enfants à 10 ans et peu au dessous, suivant leur éducation ; c’était l’ordre du Prélat. La paroisse de Saint Rémy fut aussi confirmée ici. Signé : Chapelle, curé

L’acte de sépulture de messire Armand René François d’Hardouin, comte de La Girouardière, seigneur de cette paroisse, faite le 1er mars 1782, dans le grand cimetière de la ville du Mans,, se trouvera sur les registres de la paroisse du Crucifix, dudit Mans,. Il décéda le dernier février à l’hotel du Grabatoire, place du Château, chez Mlle Chantenay n, sa tante, âgé de d’environ 39 ans

En 1785, on fut sans avoir de pluie depuis mars jusqu’au mois d’aout. La sécheresse fut si extrême que les herbes séchèrent jusqu’à la racine. Le foin se vendit 100 livres le millier. Les gros blés furent bons et assez abondants, très peu d’orge, de chanvre et de nulle valeur. Il ne fut ni pommes, ni poires, peu de légumes et beaucoup de vin ; il valait de 12 à 15 livres le poiçon. Il n’avait pas de qualité Les bestiaux se vendaient ou se donnaient à vil prix. A peine pouvait-on se défaire des chevaux ; on les refusait à qui les offrait pour rien. Sur la fin de cette année, on ne parlait que de chiens enragés ; il en fut tué une quantité prodigieuse. Signé : Chapelle

Teillé

Le 6 février 1652, avons donné la bénédiction nuptiale à M Du Bois, sieur de La Martinère, de la paroisse de Méhoudin, et à honnête fille Renée Germain

Le 1er février 1656, après les céremonies accoutumées en pareil cas, en présence des parents, avons donné la bénédiction nuptiale à Pierre Guéroult, écuyer, sieur de Saint Loup, de la paroisse de Louze, et à demoiselle Jeanne du Bosquet, de cette paroisse. Signé : R Germain

9 juin 1687-Mariage de Julien Perchappe, fils de Jean et de Catherine Pilon, et Françoise Renier, fils de Viphowich et de Françoise Epineau. Témoins : Jean Fontaine, sieur du Tertre,exempt de la maréchaussée du Maine ; André Louis, sieur des Malicottes, clerc tonsuré, chapelain de la chapelle de La Bellusière et Emery Leroux, maitre potier d’étain

7 janvier 1688-Mariage de François Joseph de Barville, écuyer, sieur de La Gastine et autres lieux, et de moiselle Mrie Fouet, assisté de messire Jacques de Corbon, écuyer, sieur de La Cruche et de dame Marie de Fontenay, épouse dudit sieur de La Cruche, et ladite demoiselle Fouet, assistée de M Gilles Jersant, prêtre, curé de Teillé

25 mars 1688-Baptême de Pierre Jacques, fils de Jacques de Guéroult, écuyer sieur de Boiscléreau, et de Marguerite Sevin. Le parrain, Philippe Davoust, accolyte ; marraine, Marie de Fontenay, épouse de Jacques de Corbon, sieur de La Cruche

20 novembre 1719-Baptême de Charles François de Kaerbout, écuyer, fils de noble François Kaerbout, et de Marie Madeleine Charlotte Du Bois ; marraine, noble dame Marie Charlotte Des Rotours

L’an 1742 le deuxième jour de décembre, est décédée noble dame Marie de Fontenay, en son vivant veuve de messire Jacques de Kaerbout, écuyer, seigneur de La Cruche et autres lieiux, âgée de 81 ans et inhumée par nous,, prêtre, curé de Chevaigné, dans l’église de Teillé. Signé : de Boiscléreau, prêtre, curé de Teillé

Le 4 mars 1743-Mariage de M Paul Ignace de Guéroult, chevalier seigneur de Boiscléreau, âgé de trente six ans, avec demoiselle Marie Marguerite Bouttier de Gémarcé, âgée de vintt un ans. Témoins : messire François de Guéroult, prêtre, curé de Chérancé ; Jeanne de Guéroult, épouse de messire François d’Avesgo, chevalier seigneur d’Apnay ; messire Jacques Dumouchet, chevalier, seigneur de Montimer, neveu de l’époux ; Guillaume Bouttier de Gémarcé, Gervais Bouttier de Gémarcé, conseiller du Roi au siège présidial du Mans, dame Marie Madeleine Bouttier, épouse de René Pivard de Chantemesle, officier de défunt S A R, Madame la duchesse d’Orléans